Le texte comme matière

LE TEXTE COMME MATIÈRE

Depuis de nombreuses années, ma démarche d’artiste a consisté à rechercher l’étonnement dans la transformation de la matière, à découvrir les chemins qu’elle propose pour des devenir possibles.
Dans ce travail j’aborde une nouvelle matière, une matière d’emprunt : le texte imprimé.
Il s’agit ici d’extraire quelques mots, quelques phrases du récit d’un livre pour y inscrire ma propre subjectivité.
Toute disparition suppose un spectateur ; c’est bien cette conviction …qui a fondé le sentiment de la vanité des choses ; … Ce jeu troublant de la proximité et de la disparition… *
Mon attention s’est portée sur des livres d’occasion voués à la destruction.
Écrits par des auteurs inconnus et oubliés, ces livres n’ont jamais fait l’objet d’un prix (ou) et n’ont jamais figuré dans une liste de maison d’édition prestigieuse.
En hommage à toute création vouée à la disparition.

*  Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, Alain Corbin, Flammarion, 1998, Champs





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