ÉTUDES ÉPHÉMÈRES
Entre une métropole européenne et une ile de Cyclades, entre espace urbain et espace rural, j’explore mon environnement direct et j’y découvre certaines analogies : une transformation continue qui laisse autant de traces matérielles dans l’espace en ville comme à la campagne. Des résidus de l’activité humaine, de matériaux réputés inutiles ou rejetés, des choses ordinaires et sans valeur, me permettent d’explorer les corrélations entre mes deux espaces de vie et de travail, l’espace urbain et l’espace naturel.
Y-a-t-il une seule et unique notion de l’espace, de la monumentalité, de la nature même ?
Si confiner se traduit par tracer les limites autour de quelque chose, le délimiter, durant la période du confinement entre mars et avril 2020, j’ai revisité cinq œuvres d’art contemporain liées au land art.
Cette courte expérimentation personnelle m’a permis d’explorer les limites de la création en espace réduit sans ciel, ni étendue, ni ombre portée par une lumière naturelle.
Description du projet →
L’inscription d’un Carré Magique dans l’espace public est une invitation à une rencontre mentale et physique avec l’œuvre et son espace: traverser sa surface, décoder son langage, interagir et jouer. Dans ce carré, les nombres sont disposés de telle sorte que leurs sommes sur chaque rangée, sur chaque colonne et sur chaque diagonale soient égales. Dessiné à la chaux blanche directement au sol comme un croquis, le carré s’efface progressivement et disparait avec le temps.